Entre autres préoccupations, figuraient en bonne place la réduction du déficit de la balance commerciale, et la sensibilisation de la population sur la nécessité de consommer le made in Cameroun.
Les élus de la nation ont échangé le 08 juillet 2020 avec le Ministre des Finances Louis Paul Motaze. Entre autres recommandations de la commission des finances, la réduction du déficit de la balance commerciale, la sensibilisation de la population sur la nécessité de consommer le made in Cameroun, étaient au menu de ces échanges qui par moment ont été très houleux. D’un point de vu analytique, ces échanges portaient sur la deuxième cession d’orientation budgétaire, un moment qui permet aux parlementaires d’impacter le choix des priorités des politiques publiques et des orientations à venir des projets de budget.
Il faut dire d’emblée que c’était un échange long, mais davantage enrichissant qui a mis face à face les députés et le Ministre des finances Louis Paul Motaze. En six heures d’horloge, les représentants du peuple ont pu ainsi parcourir ce que le gouvernement a comme priorité dans ces politiques publiques, au cours des trois prochaines années, et d’en apporter des contributions efficaces et pertinentes.
Pour l’essentiel, les membres de la commission des finances ont fait un certain nombre de recommandations. Edgard Ndongo Eteme rapporteur général de la commission des finances : « la commission propose les recommandations suivantes : l’allocation substantielles et prioritaires des ressources budgétaires pour la production locale des produits de consommation de masse et intrants pour les agro-industries, à savoir le riz le poisson et le maïs. Et que le budget des départements ministériels en charge de cette production lui soit essentiellement consacré au bout du triennal. » En outre les élus de la nation demandent aux élus du peuple de réduire conséquemment le déficit de notre balance commerciale, et de consacrer ces ressources au développement des secteurs agricoles, aloétiques et des infrastructures routières et énergétiques.
Toutefois, il faut noter que le débat d’orientation budgétaire est sans vote. Il permet tout simplement aux parlementaires d’apporter leurs contributions dans la préparation des budgets à venir.
