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Clôture des travaux de l’atelier de validation de la nouvelle grille vendredi dernier à Yaoundé.
« La typologie des menaces actuelles nécessite de nouvelles connaissances et techniques d’intervention de la part des hommes en tenue ».[pagebreak] Dixit, Jean Baptiste Bokam, secrétaire d’Etat à la Défense chargé de la gendarmerie nationale (SED). Il avoue de ce fait que ses hommes n’ont pas toujours l’expertise nécessaire pour faire face à la cybercriminalité, le terrorisme international, la piraterie maritime, l’enlèvement de personnes, les prises d’otages, l’escroquerie virtuelle et les crises économiques et financières, entre autres. D’où le souci de la gendarmerie nationale d’adapter sa capacité opérationnelle à travers une formation professionnelle réactualisée d’une part, et d’autre part, harmoniser ses modules de formation aux standards internationaux. Etant entendu que « les programmes appliqués jusqu’à ce jour au Commandement des écoles et centres d’instruction de la gendarmerie nationale (CECIG) ont été conçus à l’aube des années d’indépendance ».
En clôturant vendredi dernier à Yaoundé, les travaux de l’atelier de validation des programmes de formation dans la gendarmerie nationale, le SED assure que la nouvelle grille « comporte une série d’innovations qui répondent à un schéma qui allie désormais la théorie à la pratique », avec l’initiation des journées pratiques en fin de stage. Jean Baptiste Bokam se réjouit donc de tenir une mouture de nouveaux programmes « à soumettre à la hiérarchie ». Mais déjà, annonce-t-il, « la nouvelle philosophie de formation sera expérimentée au titre de cette année académique au CECIG ».
